RDC : "Le Congo n'est pas à vendre" appelle le gouvernement à mettre fin aux contrats pétroliers des blocs I, II et III du Graben Albertine

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La Campagne le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) dénonce le gèle des blocs pétroliers I, II et III du Graben Albertine congolais par leurs détenteurs dont Caprikat et Foxwhelp pour les Blocs I et II, à travers leur filiale congolaise Oil of DR Congo, Efora Energy et Semliki Energy pour les blocs III.

A ce jour, alerte le CNPAV, ces trois blocs pétroliers présentent des problèmes juridiques, financiers et opérationnels à plusieurs égards, si nous considérons ne fusse que la période allant de 2010.

Le CNPAV soulève un défaut juridique et l’implication de Dan Gertler qui est sous sanctions internationales depuis 2017, pour faits de corruption.

« Du point de vue juridique, le Permis octroyé en 2010 aurait dû expirer en 2015. Un renouvellement était possible. Or, au lieu d’être renouvelé, le permis a été à deux reprises « étendu » respectivement en 2016 et 2019 sans justifier le pourquoi de cette option d’extension plutôt que le renouvellement prévu aussi bien par la loi que par le CPP. Malgré ces extensions, il n’y a eu aucun progrès notoire sur le site depuis 2015. Par ailleurs, les sociétés Caprikat, Foxwhelp, leur filiale congolaise Oil of DR Congo et leur propriétaire effective Dan Gertler sont tous sous sanctions internationales depuis 2017, pour faits de corruption. En outre, ce dernier fait objet de plusieurs controverses à ces jours pour ses affaires opaques en RDC. Lesdites sanctions les placent dans des conditions d’impossibilité de lever des fonds pour le développement du projet pétroliers, et empêchent tout éventuel investisseur d’interagir avec elles », renseigne le communiqué du CNPAV. Lire la suite ici