Prévue ce samedi 12 septembre, la marche contre le phénomène kidnapping à Kinshasa organisée par le mouvement féministe “je dénonce” n'a pas été autorisée. Une forte présence policière, une vingtaine environ, est observée à la place de la Gare centrale depuis tôt ce matin afin d'empêcher la manifestation.
La marche devait partir de la Gare centrale pour chuter au siège du Commissariat provincial de la police de Kinshasa sur l'avenue Pierre Mulele ( Ex 24 Novembre). A la place, la police a proposé d'embarquer d'une vingtaine de manifestants en destination de l'hôtel de ville pour déposer leur mémorandum auprès de l'autorité urbaine.
« Nous allons chez l'autorité urbaine. Nous dirons que nous avions eu un appui de la police qui nous a accompagné jusque chez l'autorité urbaine pour que nous fassions nos revendications. On nous a donné l'autorisation de monter », a déclaré Marie Mbuku, coordonnatrice du mouvement "je dénonce".
Le phénomène d'enlèvement a pris une toute autre dimension lorsqu'un audio a été partagé plusieurs fois dans les groupes WhatsApp où les kidnappeurs exigeaient une somme à hauteur de 1000 dollars avant de relâcher une jeune femme de l'Institut Supérieur du Commerce de Kinshasa (ISC/Gombe).
Plusieurs autres membres des mouvements féministes étaient présents à la Gare centrale ce samedi notamment les membres des mouvements Congolabel, Collectif Des Victimes De Kidnapping, Rien Sans Les Femmes, Yali-Rdc , Csc-RDC.
Berith Yakitenge