Le président de la république, Félix Tshisekedi a confirmé l’attaque jeudi d’un centre de passation de Test national de fin d’études primaires (TENAFEP) par des miliciens. Il avance un bilan de deux élèves finalistes tués.
Le chef de l’Etat a exprimé sa « consternation » et a également présenté « ses condoléances les plus émues aux familles éplorées en les rassurant de son engagement ferme de mettre fin à ces actes ignobles. »
Selon les sources de Kivu Security, un projet conjoint de Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo, cinq élèves ont perdu la vie dans cette attaque menée par une milice non identifiée. Plusieurs personnes ont été enlevées dont deux enseignants selon la même source.
Tôt dans la matinée, la ministre provinciale de l’EPST au Nord-Kivu, Prisca Kamala a indiqué que les miliciens avaient mené l’attaque contre les militaires commis à la sécurité du centre. Ils s’en sont suivis de violents affrontements. Cette situation n’a pas permis le déroulement du TENAFEP dans le village Katanga où l’attaque a eu lieu.