Le président ad intérim de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Jean-Marc Kabund a Kabund a, ce mercredi 05 août, à l’occasion des obsèques des militants morts lors de la marche anti-Malonda le 9 juillet dernier fustigé cette tuerie.
Pour lui, les auteurs de ces actes sont “contre l’instauration d’un État de droit”.
"Je voudrais que vous puissiez constater avec moi qu'il est invraisemblable et totalement paradoxale d'alléguer que notre régime s'en prendrait à nos propres combattants comme certains ont semblé l'insinuer en des termes à peine voilés. Mais selon les bribes d'information en notre possession, la tuerie du 9 juillet est bel et bien l'œuvre de nos bourreaux d'hier qui sont contre l'instauration d'un État de droit véritablement démocratique”, a-t-il déclaré.
À en croire Jean Marc Kabund, il y aussi au sein des forces de sécurité, “un résiduel minoritaire qui n'obéit pas toujours aux ordres” et qui “recevrait des ordres de certaines officines politique”.
Et de conclure :
“L'UDPS n'acceptera jamais, au nom d'une quelconque coalition, que quiconque confonde la République avec sa propriété privée et l'intérêt général avec celui d'un groupe de partisans. La vie des Congolais que nous sommes ou que représentons n'a pas de prix”
L’UDPS avait marché le 9 juillet 2020, contre l'entérinement par l’Assemblée nationale de Ronsard Malonda comme président de la CENI. Le Bureau conjoint de nations unies aux droits de l'homme évoquait, pour sa part, trois morts pendant cette manifestation tandis que le parti présidentiel parlait d'au moins 6 morts.
Ivan Kasongo