La province du Nord-Kivu a de nouveau été la plus affectée par les violences des droits de l’homme au mois de mai, selon un rapport un Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH). Ce service spécialisé de l’ONU a documenté 286 violations et atteintes aux droits de l’homme documentées (soit 42% des violations documentées, dans les provinces en conflit, un chiffre en hausse par rapport au mois d’avril 2020 ou 278 violations et atteintes avaient été documentées).
Selon la même source, les combattants des groupes armés y sont responsables de 68% des violations et atteintes documentées, ce qui illustre la persistance de leur activisme dans cette province. Il s’agit notamment des groupes, Nduma Defense of Congo-Rénové (NDC-R), Nyatura principalement de la faction Pascal, Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et Forces démocratiques alliées (ADF) qui sont principalement actifs dans cette région14. Les agents de l’État sont quant à eux responsables de 32% des violations commises dans cette province (92 violations), soit un chiffre inférieur à celui du mois précédent (106 violations). Le territoire le plus affecté est celui de Lubero (23 violations), suivi de Beni et du Rutshuru (21 et 20 violations respectivement).
Son mandat est notamment d’assister le gouvernement de la République démocratique du Congo dans la promotion et la protection des droits de l’homme à travers ses antennes et bureaux de terrain1 , ainsi que son quartier général à Kinshasa. Ce rapport a été élaboré sur la base d’informations que le BCNUDH a recueillies et ne reprend que les violations des droits de l’homme enregistrées et vérifiées par ce dernier. Les informations contenues dans cette note sont partagées avec les autorités de la République démocratique du Congo aux niveaux provincial et national pour leur action.