Le Commissaire divisionnaire adjoint de la Police Nationale Congolaise (PNC) dans le Haut-Katanga, général Louis-Segond Karawa, a annoncé ce lundi 22 juin que toutes les unités de la PNC de cette province sont consignées pour la période allant du 17 juin au 17 juillet prochain soit pendant un mois.
Faisant le compte rendu d'une réunion tenue ce jour dans la salle de la mairie de Lubumbashi, le Capitaine Charles-Espéranto Bin Lwamba précise que cette mesure est prise dans le seul but de traquer les criminels, bandits de grand chemin et autres ennemis de la paix qui n'ont pas encore désarmés.
« Le général Louis-Segond a insisté d'abord sur la redynamisation du service de renseignement tout en créant la cellule du cadre de concertation en vue d'identifier les auteurs des crimes, les malfrats et autres ennemis de la paix qui n'ont pas encore désarmés. Ceci, avec le concours des cadres de base et de la société civile. Ensuite, il a rappelé aux participants les quatre piliers de la sécurisation à savoir : les renseignements, les dispositifs sécuritaires, le caractère secret des opérations et des arrestations. Cela, avant d'annoncer l'organisation des bouclages ciblés, d'un checkpoint mobile, des tournées et patrouilles pédestres et motorisées ainsi que l'interpellation de tout conducteur à bord de tout véhicule sans plaque d'immatriculation », a dit le capitaine Charles-Espéranto Bin Lwamba.
Et d'ajouter : « le numéro 1 de la police en province a tenu à sensibiliser les commandants des commissariats urbains et territoriaux pour les inviter à prendre conscience des enjeux de l'heure et de s'engager à s'assumer pleinement pour relever les défis de la province qui exigent que tous les commandants unitaires se mettent au travail et fassent preuve de la responsabilité, du sacrifice et du patriotisme ».
Le Haut-Katanga fait face à l'insécurité qui tend à perdurer en dépit des moyens logistiques et financiers disponibles. Le numéro 1 de la police en province a même intensifié des rencontres avec la population des différentes communes de Lubumbashi. L'objectif était de recréer la confiance entre population et services de sécurité.