La Communauté islamique, l’Eglise Kimbaguiste, l'Église de Réveil du Congo, l'Eglise Orthodoxe, l’Armée du Salut et l’Union des Eglises Indépendantes du Congo ont réagi à la déclaration jeudi des catholiques et des protestants sur le processus de désignation du successeur de Corneille Nangaa à la présidence de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Les six chefs de confessions religieuses expliquent que lors de de la réunion qui s’est déroulée lundi et mardi, il n’a pas été fait allusion des allégations de corruption.
« (…) de cette restitution des faits, l'opinion retiendra qu'en aucun moment des échanges, il n'a été question des rumeurs de corruption évoquées aujourd'hui par certains chefs de confessions religieuses pour jeter gratuitement le discrédit et l'opprobre sur leurs pairs. Ce qui est indigne des hommes de Dieu », disent-ils.
Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de « matraquage politique et des menaces » dont ils seraient victimes et « lynchage médiatique » dont ils feraient l'objet et se remettent aux autorités du pays pour leur sécurité ».
Ils rappellent le contexte des discussions et notent qu’à défaut du consensus, « ils font recours à un vote transparent conformément aux valeurs affirmées à l’article 8. En cas de vote, chaque confession religieuse exprime une seule voix. Le membre observateur ne participe pars au vote ».
Selon eux, trois de six candidats ont été accusés d’être portés part une force politique et de ce fait ont été écartés. Il était resté Ronsard Malonda, Eale Bosela et Cyrille Ebotoko.
D’après ces chefs religieux, la CENCO avait retiré la candidature de Cyrille Ebotoko « au motif qu’il n’a pas le poids et la carrure de la fonction ». Par la suite, il avait relevé qu’Eale Bosela (ECC) avait une relation avec « Alternance pour la République », étant candidat député en 2018.
Ils révèlent aussi qu’un vote à mains levées a été organisé et Ronsard Malonda l’aurait emporté en engrangeant six voix et Eale Bisela deux suffrages.
« Le candidat Ronsard Malonda qui a obtenu six voix est resté seul en lice. Tirant les conséquences de ce fait, les six chefs de confessions religieuses l’ont désigné comme candidat commun à la CENI, et ce conformément à la charte des confessions religieuse, spécialement en son article 17 », disent-ils dans leur déclaration.
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Christine Tshibuyi