Pétition contre Jean-Marc Kabund : pour la ligue des jeunes du PPRD, c'est "l'exercice démocratique" qui ne peut remettre en cause l'accord FCC-CACH

ACTUALITE.CD

Le président de la Ligue des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Serge Kadima, a déclaré ce vendredi 15 mai à ACTUALITE.CD que la pétition pour déchoir Jean-Marc Kabund de son poste au bureau de l'Assemblée nationale ne va pas fragiliser l'accord FCC-CACH.

" Nous ne soutenons pas une pétition contre Jean-Marc Kabund, la coalition est l'œuvre de deux artisans de l'alternance, le président Kabila et le président de la République Félix Tshisekedi. On ne peut pas réduire la coalition aux individus, notamment l'honorable Jean-Marc Kabund. Ce qui se passe au niveau de l'Assemblée nationale, c'est l'exercice démocratique. Cela ne peut remettre en cause tout un accord signé par des hautes personnalités. Donc, je ne pense pas que l'accord est venu étouffer la démocratie. Il n'est pas non plus  placé aujourd'hui au-dessus de la constitution. Il ne faut pas singulariser certaines démarches au point même de jeter un discrédit sur l'opinion nationale, comme si l'accord a été fait pour protéger certains membres des partis", a déclaré à ACTUALITE.CD Serge Kadima.

La veille, la ligue des jeunes de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a accusé, dans une déclaration politique, le cabinet de la présidente de l'Assemblée nationale, Jeanine Mabunda et le FCC d'orchestrer un projet de destitution de Jean-Marc Kabund au poste de 1er Vice-président de la chambre basse du parlement. La direction du parti de Tshisekedi a dit ne pas être "surprise" et promet de " tirer toutes les conséquences" de la coalition FCC-CACH en cas de la déchéance de Kabund.

Pour rappel, 62 députés ont déjà signé la pétition initiée par le député MLC, Jean-Jacques Mamba réclamant le départ de Jean-Marc Kabund au poste du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale. Le député Jean-Jacques Mamba estime que Kabund n’a pas su justifier ses allégations sur le montant de 7 millions de dollars américains qui serait nécessaire pour la convocation d'un congrès au parlement. Il a, par cette allégation, jeté de discrédit sur l'Assemblée nationale, soutient-il.

Ivan Kasongo