RDC :  Le gouvernement inspecte le bassin de captage et le site de distribution pour le projet de la centrale Ruzizi 3

Photo ACTUALITE.CD.

Le gouvernement congolais a inspecté ce 26 février 2020 le bassin de rétention dans les escarpements de Ngomo, sur la Rivière Ruzizi dans le projet de construction de la centrale Ruzizi 3 ainsi que le site de distribution de l'énergie de Kamanyola dans la plaine.

C’est une inspection en vue de construction d’une troisième centrale après Ruzizi 1 et 2 dans le cadre de projet de la Communauté des pays des grands Lacs (CPGL) sur financement de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l'Union Européenne et l'Agence française de développement. Un projet étalé sur une durée de 7 ans, soit du 15 octobre 2019 au 15 octobre 2026.

« Si tout se passe correctement, cette période de clôture financière se termine au 15 octobre 2021, et juste après en principe, la construction de cette centrale va commencer jusqu'au 15 octobre 2026. Quant au coût, ça dépend, Ruzizi 3 a la première option de construire une centrale d'une capacité de 147 Mégawatts mais il y a une autre option en étude qui est de 230 Mégawatts, donc le coût dépendra de quelle option qui sera retenue par les Etats après les études parce qu’après les études, les deux options seront mises sur la table et le coût sera fonction de l'option retenue.  La première option 147 MW jusque-là, le coût à titre provisoire est de 604 millions USD, la deuxième option on ne connaît pas encore », a indiqué Charles Vumbi directeur général de la CEPGL pour l'énergie des Grands Lacs.

Côté République démocratique du Congo, l’on devra notamment rendre accessible les lieux où se dérouleront les travaux, notamment en construisant les routes pour le déploiement des matériels.

« Sur le plan étude, tout va très bien, on nous a montré comment les lignes seront installées, le bassin de rétention, là où sera installé la centrale mais il y a un problème d'accès côté Congo. Comme vous le savez, le Congo a ses potentialités et au départ c'est l'accès aux matériaux de construction, nous avons assez de sables plus que partout, nous avons les moellons plus que partout, mais il faut une route, nous en tant que province, et les techniciens, nous sommes en train de réfléchir comment dans un délai très bref, voir comment accéder au site du côté Congo et nous allons encore une fois demander aux partenaires de nous aider pour que cela se fasse le plus tôt quand les travaux démarrer en vue  d'accéder au site via le Congo », a expliqué Marc Malago, vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu.

Justin Mwamba