RDC : « il est impossible d'imaginer une nation forte sans une presse forte », estime Jeanine Mabunda

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La présidente de l'Assemblée nationale, Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi a organisé, mardi 21 janvier, une cérémonie d'échange des vœux avec les journalistes nationaux et internationaux à l’hôtel Sultani de Kinshasa. Jeanine Mabunda a, à l’occasion émis le vœu de voir la RDC dotée d’une « presse forte » pour imaginer une « nation forte ».

Elle a assimilé le rôle de la presse en  démocratie à celui d’un arbitre dans une compétition sportive.

« C'est pour moi un immense plaisir au nom du bureau de l'Assemblée nationale de vous recevoir en cet échange des vœux pour cette année 2020. Ceci témoigne de tous le respect et considération que nous avons pour le métier que vous exercez. Pour moi la presse en démocratie, c'est l'arbitre comme dans une compétition sportive. Et donc, il est impossible d'imaginer une nation forte sans une presse forte », a estimé Jeanine Mabunda.

Le numéro 1 de la chambre basse du parlement a salué le travail abattu par la presse durant des moments de turbulences mais aussi reconnu l’image positive du pays envoyée à l’extérieur par la presse.

« Ici, je voudrai saluer le travail abattu par vous, les journalistes congolais et ceux de la presse internationale, dans ces moments cruciaux de la vie de notre pays. Vous avez su saisir les enjeux et mettre en relief les perspectives. C'est aussi en parti grâce à votre travail qu'on peut aujourd'hui observer un changement dans la perception qu'on a de notre pays tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de nos frontières », a-t-elle déclaré.

Jeanine Mabunda a également exprimé sa gratitude envers les journalistes qui ont couvert jusqu’à tard la nuit la session ordinaire de septembre qui était chargée.

« Certains d'entre vous sont restés avec nous jusqu'à des heures tardives, démontrant ainsi leur envie de donner une information fiable et collectée à bonne source. A ceux-là, je voudrai exprimer notre profonde et sincère gratitude. Notre remerciement s'adresse aussi à tous ceux qui, à travers leurs reportages, ont eu à faire des analyses, commentaires, des chroniques, des éditoriaux et ont ainsi contribué à édifier l'opinion publique sur la marche de la nation », a-t-elle ajouté.

Mabunda a, par ailleurs, invité la presse à respecter l’éthique et déontologie du journalisme. «  Un article, on sait qui le signe, mais, on ne sait jamais qui va le lire », a-t-elle conclu.

Berith Yakitenge