Le Collectif le Congo n’est pas à vendre poursuit sa campagne: plus de 200 jeunes sensibilisés à Kinshasa ce samedi

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Le consortium de la société civile appelle les politiques a n'est pas apporté leurs soutien envers ceux qui se livrent a la corruption.

La synergie des organisations de la société civile Le Congo n'est pas à vendre continue sa campagne contre la corruption.  Dans le cadre de ses activités, elle a sensibilisé plus de 200 jeunes à la salle pastorale Liloba, dans la commune de Lemba. Les échanges ont tourné autour du thème " la corruption est un frein au développement de la République démocratique du Congo, mobilisons - nous pour la combattre ».

Partie prenante de la campagne, Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées (AETA), a à travers son secrétaire permanent, appelé les politiques à se désolidariser de leurs collègues impliqués dans des actes de corruption.

« Les sanctions concernant la corruption n'ont ni temps ni espace, ni immunité à accorder. Et surtout la sanction ne peut pas bénéficier de la solidarité politique. Il n’ a aucune conditionnalité à imposer lorsqu'il s'agit de sanctionner des actes de corruption. Je crois que ça devrait être le principe de l’action du chef de l'Etat pour qu'il réussisse cette lutte », a dit Gérard Bisambu.

Pour le pasteur Fofana Mpoyo, l'initiateur de la structure Eglise contre la corruption ( ECCO), encourage les hommes d'église à décourager la corruption auprès de leurs fidèles.

« Nous sommes l’église. Nous devons parler de la corruption. C’est pourquoi nous avons pris conscience en tant que homme de Dieu(...), Tous ces gens qui détournent des millions vont dans des églises. Nous devons en parlé. La corruption est un péché et Dieu prévient que la corruption ruine la nation. Tant que nous allons nous laisser faire la nation n'ira pas dans la bonne direction. Il faut une prise de conscience », dit-il.

Plusieurs jeunes ont pris part à cette activité dont des membres  des mouvements citoyens.

Ivan Kasongo