Au cours de dix dernières années, les États-Unis ont parrainé en RDC des programmes de lutte contre la traite des personnes, s’élevant à $2 millions. Le financement est axé sur la collecte des données, les formations juridiques et les poursuites contre les trafiquants. Le trafic de personnes, aussi appelé trafic d’êtres humains ou esclavage moderne, comprend l’exploitation sexuelle et le travail forcé.
Au cours de la visite qu’il a effectuée en RDC, du 10 au 12 décembre, l’ambassadeur itinérant des États-Unis chargé de la lutte contre le trafic de personnes, John Richmond, a laissé entendre que la collaboration avec les autorités congolaises va se poursuive. Sur cette même lancée, l’USAID (Agence américaine de développement international) a fait part de son projet de soutenir les efforts de lutte contre le trafic de personnes en RDC, par l’entremise d’une nouvelle activité qui devrait être annoncée dans les semaines à venir, dit un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis, à Kinshasa.
« Pendant sa visite en RDC, l’ambassadeur Richmond s’est également entretenu avec la présidente de l’Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda, des responsables de l’ONU et des membres de la société civile. Il a partagé avec eux les recommandations des États-Unis au sujet du trafic de personnes, en particulier le besoin de créer des espaces et des abris sûrs pour les victimes afin d’accroître la coordination entre les agents des forces de l’ordre et les prestataires de services sociaux et d’autonomiser la police à travers des formations appropriées pour traquer les réseaux de trafiquants qui exploitent les Congolais les plus vulnérables », ajoute le communiqué.
John Richmond a fait savoir que la prise d’actions supplémentaires est importante bien que le gouvernement ait fait des progrès. Il a aussi exhorté les leaders à continuer de protéger les personnes de ce crime.
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