Le député national Guy Mafuta Kabongo a réagi au discours du chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, sur l'état de la nation, prononcé ce vendredi 13 décembre au Palais du peuple, devant les deux chambres du parlement, réunies en congrès.
« Discours fédérateur qui cristallise la volonté de travailler ensemble pour la consolidation de la paix et de l'unité du Congo. L'expression d'une volonté de servir, de mettre fin à la terreur dans l'Est du pays », a-t-il réagi à ACTUALITE.CD.
Bien plus, l'élu de Tshikapa dit accorder une attention particulière au mode de scrutin actuellement utilisé en RDC. « La remise en question du mode de scrutin et désignation des gouverneurs est un débat de fond qui nous interpelle tous », fait savoir Guy Mafuta.
Dans son discours, Félix Tshisekedi a évoqué les avantages du rétablissement du second tour de l’élection présidentielle. Cela permettra, selon lui, au futur président de la République de revêtir une légitimité suffisante pour bien appliquer sa vision.
« Honorables députés et sénateurs, ne devons-nous pas nous interroger sur les avantages du rétablissement du second tour de l’élection présidentielle de manière à ce que le vainqueur puisse être revêtu de la légitimité suffisante pour appliquer sa vision afin, partant d’une posture de rassemblement, être comptable devant le peuple », avait déclaré Félix Tshisekedi.
Deux autres points ont captivé l’attention de Guy Mafuta dans ce premier discours sur l’état de la nation du quinquennat de Félix Tshisekedi. Il s’agit, dit-il, de la volonté du chef de l’Etat de moderniser et numériser l'activité fiscale et bancariser les recouvrements pour le compte du trésor public, et démanteler les réseaux de coulage des recettes ainsi que la politique fiscale attrayante pour les investisseurs par la création des zones spécifiques à l'investissement.
Cependant, l’élu de Tshikapa dit rester avec un goût d'inachevé sur l'impact et les retombées du programme de 100 jours. Dans la province du Kasaï d’où il est originaire, aucun ouvrage n’a été réalisé, indique-t-il.