RDC : le ministère de l’Agriculture souhaite l’implantation d’une industrie de transformation du café et du cacao

Le monde entier célèbre ce 1er octobre, la journée internationale du café et du cacao sous le thème « soutien aux caféiculteurs et cacaoculteurs pour un revenu décent pour leur dignité et leur viabilité économique ». C’est dans cette optique que le ministre de l’Agriculture, Jean Joseph Kasonga Mukuta invite la population congolaise à « investir davantage dans la culture du café et du cacao, activité porteuse de richesse et de développement économique et social ».

Les statistiques récentes de l’Organisation Internationale du Café (OIC) et la chambre de commerce internationale (ICC) indiquent que depuis 2014-2015, le marché mondial du café et du cacao connaît une tendance à la baisse. Le ministre de tutelle souhaite l’implantation d’une industrie locale de torréfaction pour « encourager leur consommation locale, lutter contre l’exode rural et réduire la pauvreté ».

Selon lui, cette industrie permettra « le maintien des prix aux producteurs à un niveau encourageant pour les différents acteurs de la filière ».

« Il nous faut encourager leur consommation intérieure par l’implantation d’une industrie nationale de transformation du café et du cacao. Cette démarche se justifie par le fait que la production du café et du cacao constitue premièrement une occupation lucrative des populations rurales avec pour effet immédiat la lutte contre l’exode rurale et la réduction de la pauvreté. Elle est une source importante des recettes en devises étrangères dont le pays a tant besoin », a dit Jean Joseph Kasonga dans son message à l’occasion de cette journée.

M. Kasonga a fait savoir que l’agriculture est placée parmi les priorités du gouvernement d’où le président de la République « s’attend à ce que la production du café et du cacao puisse s’accroître au point de se situer au niveau des années 1989 et 1990 où les exportations de café atteignaient 120.000 Tonnes/an ».

Dans son discours programme à l’assemblée nationale, le premier ministre Sylvestre Ilunga avait promis que son gouvernement va redynamiser l’agriculture vivrière et industrielle ainsi que consolider la base industrielle en favorisant une plus large transformation locale des produits agricoles et miniers ainsi que l’implantation des parcs agro-industriels et des zones économiques spéciales pour diversifier l’économie.

Fonseca Mansianga