Le Forum sur l’Energie Electrique en RDC qui s’est clôturé ce jeudi 22 août à Matadi (Kongo central) après deux jours de travaux, recommande au gouvernement de confier la gestion du réseau public de transport de l’électricité à un opérateur neutre « qui ne soit ni producteur ni distributeur de manière à assurer l’égalité de traitement entre producteurs, importateurs et exportateurs d’électricité ».
Actuellement, selon les données consultées par ACTUALITE.CD, 121 centres de population (agglomérations, bourgades, villes, villages) sont électrifiés. Aussi, 62 % de la longueur totale des lignes de distribution se trouvent dans le Kongo-Central et la ville de Kinshasa, et 15 % au Katanga. Au niveau national, le taux d’électrification moyen oscille autour de 9%. Par ailleurs, sur une puissance totale installée en RDC évaluée à 2.516 MW, la SNEL dispose d’un parc de production d’environ 2.416 MW, soit96 % de la puissance nationale installée, constitué essentiellement des centrales hydroélectriques.
La loi n°14/011 du 17 juin 2014 qui libéralise le secteur de l’électricité dispose que l’État organise en partenariat avec les opérateurs concessionnaires du transport, la gestion des réseaux interconnectés de transport par la coordination des opérations de dispatching, d’exploitation, de maintenance, de régulation des flux d’énergie et du développement des réseaux. La même loi ajoute que les conditions techniques de production, de transport, d’importation, d’exportation, de distribution et de commercialisation de l’électricité ainsi que des prestations des services y afférents sont fixés par arrêté du Ministre. Les participants ont ainsi recommandé l’adoption urgente des mesures d’application restantes de cette loi.
Christine Tshibuyi, à Matadi