« Nous, intersyndicale nationale de l’OGEFREM, venons fustiger les différentes interférences malencontreuses venant de la part des politiques dans la gestion de l’OGEFREM. Ces faits sont regrettables et méritent d’être dénoncés. Cette démarche essentiellement administrative que l’on tente délibérément de politiser, dénote des réelles intentions de nuire aux efforts entrepris pour le redressement de l’OGEFREM. L’intersyndical considère par ailleurs que les autorités signataires de ces correspondances sus-évoquées, ont été délibérément induites en erreur. Par manque de confrontations des faits, elles ont pris une décision qui ignore fondamentalement les tenants et les aboutissants de cet épineux dossier. Ils nous revient de soulever la problématique de l’authenticité et même de la crédibilité de ces différentes correspondances », soulignent les membres de l’intersyndicale nationale de l’OGEFREM dans une déclaration lue par le secrétaire confédéral provincial de la CDT, M. Blaise Banzwa.
Par ricochet, ils rappellent que ce dossier de révocation de neuf cadres et agents a été minutieusement suivi par l’intersyndicale, tant au niveau de l’OGEFREM, de l’Inspection Générale du Travail qu’à la Primature où une commission ad hoc avait été instituée sur ordre de la Présidence de la République. Et les conclusions de cette commission, affirment-ils, ont été notifiées aux parties par une lettre du Premier Ministre émise le 19 avril 2018.
« Dans cette correspondance, le Premier ministre a recommandé aux cadres et agents lésés de saisir en recours l’Inspection du Travail et les juridictions compétentes en la matière, étape dans laquelle les concernés sont déjà de plein pied. Ainsi, l’intersyndicale de l’OGEFREM, soucieuse de promouvoir l’Etat de droit, recommande aux autorités signataires desdites correspondances de ne, ni obstruer, ni court-circuiter la procédure judiciaire en cours, car son aboutissement laverait les concernés de toutes les accusations mises à leurs charges. Faire autrement c’est serait consacrer l’impunité, le détournement des deniers publics, le clientélisme et d’autres antivaleurs que l’intersyndicale et le personnel de l’OGEFREM dénoncent et ne pourront plus les tolérer », ont-ils encore déclaré.