Ouverte le 08 juillet dernier, la session extraordinaire a été clôturée, jeudi à l'assemblée provinciale du Kongo Central. Elle était marquée par le contrôle parlementaire à travers la province.
Pierre Anatole Matusila, président de l'Assemblée provinciale à, dans son mot de clôture, fustigé le comportement des certains pêcheurs en eau trouble, qui veulent imputer à tort à sa personne sinon à tout le bureau pour tenter de la déstabiliser, 6 mois après le début de cette législature, face à la situation sociale difficile pour les députés que pour l'ensemble des membres du personnel politique et administratif de l'Assemblée provinciale.
Il a exhorté toutes ces personnes de renoncer à toutes ces "messes noires" qui selon lui, n'auront pour conséquences que de "mettre à mal la stabilité" de l'institution législative provinciale.
L'ordre de cette session extraordinaire de juillet qui s'est clôturé a porté essentiellement sur le contrôle parlementaire.
"Cet exercice n'a été dirigé contre personne, contrairement aux rumeurs répandues dans la ville, il est, d'une part, une prérogative constitutionnelle dévolue à l'Assemblée provinciale et, d'autre part, une réponse pressante au désir qui a animé tous les députés provinciaux, celui de faire un état des lieux de notre province à la veille de la session budgétaire" a indiqué le président de l'organe délibérant.
Au cours de cette session extraordinaire, 4 commissions d'enquête parlementaire ont été mises sur pied à savoir : la commission d'enquête sur le péages des routes provinciales; la commission d'enquête sur la route nationales numéro 1; la commission d'enquête sur le pont Maréchal "OEBK " et enfin , la commission chargée d'enquêter sur la Direction générale des recettes du Bongo Central.
"Notre souci majeur", a conclu le numéro un de l'organe délibérant du Kongo Central, est "celui de donner des moyens à l'exécutif provincial et d'orienter les ressources vers les problèmes réels et cruciaux en fonction du plan de développement de la province."
Dany KINDA-N'ZITA