Après le départ de Nyamwisi et Matungulu, Lamuka s'engage à œuvrer dans "la cohésion et l'unité"

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Après le départ d’Antipas Mbusa Nyamwisi et Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir du présidium de Lamuka, les membres restant ont réaffirmé, ce mardi 30 juillet, à Lubumbashi, leur "engagement à œuvrer dans la franche collaboration et la cohésion" à fin de poursuivre la lutte. 

"A cet effet, chacun des leaders s'emploiera à exhorter les collaborateurs et militants de son parti et regroupement politiques à demeurer unis, disciplinés, vigilants et mobilisés pour déraciner les antivaleurs qui handicapent le progrès de la société congolaise", lit-on dans leur déclaration. 

Cet engagement intervient pendant que des analystes soulignent la fragilité des relations au sein de la coalition Lamuka, après que M. Antipas Nyamwisi et Freddy Matungulu ont décidé de suspendre leur participation aux  activités de la coalition pour soutenir le régime du président Félix Tshisekedi, respectivement dans la "lutte contre Ébola et insécurité" dans l'est du pays et la représentation de la RDC au sein de la Banque Africaine Développement (BAD).

Lamuka, qui a un nouveau coordonnateur, Jean-Pierre Bemba, promet de mener une lutte en vue d’obtenir des réformes institutionnelles au pays. Il s’agit des réformes visant notamment “la Cour Constitutionnelle, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH)", selon le communiqué qui a sanctionné la réunion du présidium tenue à Lubumbashi.

Précédemment, la coalition FCC-CACH au pouvoir a aussi annoncé “des réformes institutionnelles ainsi que des politiques publiques propres à créer des conditions propices à une croissance économiques fortes”.

Claude Sengenya