Salomon Idi Kalonda Della, conseiller principal de Moïse Katumbi, n'a toujours pas accédé à son passeport biométrique, près de quatre semaines après les déclarations du président de la République, Félix Tshisekedi, qui avait promis son implication pour que ce bras droit de Katumbi puisse avoir cette pièce d’identité.
Ce week-end, le Parti National pour la Démocratie et le Développement (PND) dont Salomon Idi Kalonda est l'initiateur, est monté au créneau.
« Malgré les assurances données par celui qui est le garant des droits fondamentaux des citoyens congolais, le PND constate, avec regret, que ses propos n’ont pas été suivis d’effets. », regrette le parti dans un communiqué signé par son secrétaire général, Christian Momat.
Lors de son séjour début juillet à Bunia, Félix Tshisekedi affirmait que Salomon Idi Kalonda « est Congolais, il a le droit de revenir dans son pays ».
« Il m’a été proche un moment donné. Je n’ai rien contre lui. Il peut revenir quand il veut. Ça n’est pas un problème », avait ajouté le président de la République.
Moïse Katumbi avait qualifié de “crime” “l'imbroglio” autour du passeport de son conseiller.
« Priver quelqu’un de son passeport, c’est un crime. Salomon a été privé de son passeport. On attend. Nous allons parler avec les autorités. Salomon est Congolais. Le Congo appartient à tous les Congolais. Il n’y a personne qui détient le titre de propriété pour le Congo », avait-il déclaré dans une interview accordée à ACTUALITE.CD et à quelques médias internationaux à Lubumbashi.
Le PND parle « d’iniquité » dont est victime son président. M. Kalonda n’avait pas regagné le pays le 20 mai dernier en compagnie de son patron, Moïse Katumbi, après trois ans d’exil, faute de passeport.
Stanis Bujakera Tshiamala