Le regroupement politique Alliance des Acteurs pour la Bonne gouvernance au Congo (AABC), amputé de ses trois députés nationaux dont les mandats ont été invalidés, a introduit les requêtes à la Cour constitutionnelle pour l’appeler à “rectifier” ses arrêts qui contiennent des “erreurs matérielles”, d’après cette formation politique.
Dans une déclaration ce samedi 15 juin, AABC indique que les arrêts de la Cour pourraient occasionner un “scandale judiciaire” au pays.
« Le regroupement politique AABC note avec précision que la haute cour a non seulement été induite en erreur mais aussi le fait de maintenir ce genre de décisions occasionnerait un scandale judiciaire dans notre pays », peut-on lire dans une déclaration signée par son président, Julien Paluku Kahongya.
AABC appelle, pour ce faire, le 1er président de la Cour constitutionnelle à mettre en place une “chambre spéciale” afin d’examiner les erreurs et remettre ses trois députés nationaux “valablement élus” dans leurs droits.
AABC est membre du Front commun pour le Congo (FCC). Et ses élus invalidés ont été remplacés par trois ministres du gouvernement sortant. Il s’agit de Raphaël Muembo Nkumba, élu de Lubefu au Sankuru, remplacé par Emery Okundji ; de Kennedy Katasi Kyala, élu de Lukunga à Kinshasa, remplacé par Thomas Luhaka Losendjola ; de Faustin Kaningu Shem, élu de Kabare au Sud-Kivu, remplacé par Marie-Ange Mushobekwa.
Japhet Toko