L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) demande à la justice d’ouvrir un dossier sur l’exécution sommaire, en mars 2017, d’au moins neuf membres de Bundu Dia Mayala (BDM).
L’ONG rapporte qu’en marge de l’arrestation, le 3 mars 2017, de Ne Mwanda Nsemi, la police avait exécuté sommairement dans sa résidence, située sur l’avenue de la Haute Tension, au quartier Ma campagne, dans la commune de Ngaliema, quatre membres de BDM.
« Leurs corps ont été emportés par la police, privant ainsi les membres de familles d’organiser leurs sépultures, conformément à leurs coutumes. Il y avait également une trentaine de blessés graves par balles », ajoute l’organisation.
L’ACAJ ajoute qu’à la résidence, située au croisement des avenues Bosenge et Khartoum, dans la commune de Ngiri-Ngiri, cinq membres de BDM avaient également été exécutés.
L’ONG recommande à l’auditeur général des FARDC d’enquêter sur les faits précités pour identifier leurs auteurs et les poursuivre devant les cours et tribunaux compétents.
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