Le vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Norbert Basengezi, a décliné la responsabilité de son institution dans les allégations de corruption qui ont émaillé les sénatoriales du 15 mars, dans 24 assemblées provinciales. Pour lui, s’il y a eu corruption, cela ne s’est pas faite dans les sites électoraux.
« La corruption a été dénoncée par 4 ou 5 candidats. Aucune d’elle ne s’est tenue dans l’hémicycle. La loi dit que la campagne se tient à l’assemblée provinciale. Les mesures par la CENI pour garder le secret de vote voulaient qu’on y entre avec aucun stylo pas même un téléphone pour garder le secret des urnes. S’il y a eu donc corruption, ce n’est pas pendant le vote, ça doit être au-delà du bureau de l’assemblée provinciale. Et ça, ça n’engage pas la CENI », a déclaré Norbert Basengezi lors de la tripartite CENI-gouvernement-CNSA de ce lundi 25 mars.
L’installation du bureau provisoire du Sénat a été suspendue le 18 mars suite aux soupçons de corruption rapportées lors des élections des sénateurs, le 15 mars. La décision était prise après la réunion interinstitutionnelle ayant mis autour du président Félix Tshisekedi, entre autres, le président de la Cour constitutionnelle, le 1er président de la Cour de cassation, le 1er président du Conseil d’Etat et le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Fonseca Mansianga