Dès son entrée au pouvoir, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris la décision de suspendre toutes les dépenses de l’Etat, en dehors de celles liées à la rémunération. Certaines dépenses jugées urgentes doivent au préalable recevoir le quitus de la présidence de la République.
Cette décision rentre dans les prérogatives conférées au chef de l’Etat par l’article 69 de la constitution, d’assurer le bon fonctionnement des institutions.
Au niveau du ministère du Budget, quelques agents estiment que cette décision vise aussi à lutter contre le gaspillage et le détournement des fonds publics par les membres du gouvernement sortant. “De ce fait, le Budget 2019 n’est pas encore exécuté, en dehors de son volet rémunération”, affirment-ils.
“Pendant cette période, des nombreux dossiers peuvent être monté pour sortir l’argent du trésor public, sans arriver à destination”, confie un agent de la sous-division des dépenses communes.
Contraction et excédents budgétaires au premier trimestre
Selon la Loi des finances pour l’exercice 2019, les dépenses linéaires LIRE LA SUITE SUR DESKECO.COM