Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont retiré leurs signatures de l’accord de coalition mis en place à Genève, le dimanche 11 novembre, par sept leaders de l’opposition. Le président de l’UDPS explique répondre à l’exigence de sa base, alors que le leader de l’UNC va plus loin en dénonçant les conditions de désignation du candidat commun de l’opposition. Depuis, les questions se posent sur le contenu réel de cet accord.
On y apprend, par exemple, qu’une fois élu, le candidat de la coalition devrait assurer une large participation de toutes les forces à la mise en œuvre d’un programme commun.
«A cet effet, il renonce ainsi que son parti ou regroupement politique à exercer les fonctions de Premier ministre, de président de l'Assemblée nationale et de président du Sénat qui seront dévolus, avec son soutien actif, à d'autres composantes en tenant compte du poids politique dans les institutions », dit l’alinéa 8 de l’article 4 de l’Accord.
Les bureaux de l'Assemblée nationale et du Sénat devraient se constituer en tenant compte de l'équilibre dans les deux Chambres et de la « participation solidaire des parties prenantes à la direction du Parlement ».
Cet équilibre est aussi attendu dans la constitution du cabinet du Président de la République élu « sur base de la compétence et de l’expérience, un cabinet représentatif de toutes les forces qui ont concouru à son élection ».
Pour Fayulu, cet accord tient encore et attend que Tshisekedi et Kamerhe reviennent dans la coalition.