<b>Débutée ce lundi 2 juillet 2018, la procédure de révision de l’opposant Franck Diongo à la Cour suprême de justice, qui fait office de la Cour de cassation, a été renvoyée au 18 juillet prochain. La défense de Diongo dénonce des erreurs qui, d’après elle, seraient commises dans la condamnation de l’opposant.</b>
L’audience de révision de l'arrêt de condamnation de Franck Diongo a duré environ une heure à la Cour Suprême de Justice avant d'être renvoyée au 18 juillet prochain. La Cour pris en compte les revendications de la défense.
“<em>L'affaire est renvoyée au 18 juillet 2018 pour auditionner l'avis écrit du Ministère Public (magistrat du parquet général près la Cour de cassation). Après cet avis, et éventuellement le dernier mot du requérant en révision, Franck Diongo, l'affaire sera prise en délibéré pour un arrêt à intervenir dans le délai légal</em>”, a expliqué Mimy Angèle Konde, l’une des avocats de Diongo.
Franck Diongo était présent à l’audience de ce lundi. Il est arrivé à la cour accompagné des cadres et militants de son parti et de la plateforme Ensemble de Moïse Katumbi dont il est président interfédéral pour la ville de Kinshasa.
Cette nouvelle procédure “<i>innocente d’office Franck Diongo des faits pour lesquels il est condamné</i>”, estimé Nico Mayengle, secrétaire général du Mouvement Lumumbiste progressiste (MLP), parti du détenu.
Les journalistes ont été interdits d’accéder dans la salle d’audience.
L’opposant a été condamné le 28 décembre 2016 à cinq ans de prison ferme en procédure de flagrance pour séquestration de trois militaires de la Garde républicaine.
<b>Christine Tshibuyi</b>