<b>A sept mois de la tenue des élections en RDC, l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) dit espérer que les autorités mettront en œuvre la décrispation politique en ce qui concerne “<em>les cas emblématiques</em>” épinglés dans l’Accord de la Saint-Sylvestre. </b>
C’est ce vendredi 25 mai 2018 en marge d’un atelier sur "Le rôle du journaliste dans un État de droit", organisé en partenariat avec Internews, que le président de l’ACAJ, Georges Kapiamba, s’est montré optimiste quant aux cas emblématiques évoqués dans l’accord du 31 décembre 2016.
<i>“A sept mois, il n'est pas encore tard de mettre en application les mesures de décrispation, d'ouvrir le processus à tout le monde, de rétablir la confiance avec les partenaires extérieurs pour que ces derniers contribuent aussi au financement de ces élections”</i>, a espéré M. Kapiamba.
Jeudi, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) s’était également montrée “<em>insatisfaite</em>” de la mise en œuvre des mesures de décrispation de l'environnement politique.
<i>“Tout en reconnaissant quelques efforts fournis dans le sens de la décrispation du climat politique, la CENCO reste très insatisfaite tant qu’explicitement signalés dans l’accord du 31 décembre 2016, ces cas ne sont pas pris en compte par les gouvernants”</i>, a dit le secrétaire général de la CENCO, abbé Donatien Nshole, au cours d’une conférence de presse.
Le calendrier fixe les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales au 23 décembre de cette année.
Vendredi, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a publié le rapport de la mission d’audit du fichier électoral dont elle a reconnu le caractère “<em>inclusif</em>”.
Parmi les recommandations à la CENI, l’OIF demande l’adoption d’une réglementation relative à la date d’impression et d’affichage des listes provisoires sur le territoire national et de préciser les dates de contentieux y afférent, de continuer à radier les doublons résiduels potentiels persistant sur le fichier électoral évalué au maximum à 0,34% et d’isoler, pour le scrutin du 23 décembre 2018, les électeurs atteignant 18 ans entre le 24 et le 31 décembre 2018 pour garantir qu’ils n’y auront pas accès.
<b>Jonathan Kombi</b>