<b>Les échauffourées se sont poursuivies l’avant-midi de ce mercredi 23 mai 2018 dans la ville de Kisangani (Province de Tshopo) entre les étudiants de l'Institut des Bâtiments et Travaux Publics (IBPT) et les policiers appuyés par quelques militaires.</b>
Les étudiants réclament leurs biens emportés par les forces de l’ordre et la libération des certains de leurs camarades interpellés hier lors des troubles entre policiers et des conducteurs des taxis motos.
<i>“Les étudiants protestent contre l’arrestation des certains de leurs camarades lundi par les policiers qui ont aussi pris des ordinateurs, des téléphones des étudiants au campus. Les policiers appuyés par les militaires tirent en l’air. Les étudiants ont reculé, les policiers et les militaires se trouvent tout près du gouvernorat”</i>, a expliqué à ACTUALITE.CD, un habitant de Kisangani.
Comment les étudiants sont mêlés dans les troubles entre les policiers et les taxi-motos?
<i>“Quand il y a eu des échauffourées entre les policiers et les taximen devant l’IBTP hier mardi, quelques moto-taxis ont replié dans la concession de l’IBTP et les policiers ont lancé les gaz lacrymogènes jusque dans les auditoires alors que les étudiants étaient aux cours. C’est ce qui a provoqué la colère des étudiants”</i>, a ajouté la même source.
Les échauffourées entre motards et forces de l’ordre sont parties des altercations entre les taxi-motos et les policiers de circulation routière (PCR) lundi au cours desquelles un taximan serait grièvement blessé et emmené à l’hôpital.
Mardi, le vice-gouverneur et gouverneur ad intérim de la Province de Tshopo, Gaspard Bosenge Akoko, a suspendu provisoirement les activités de la Police de la Circulation Routière (PCR) sur toute l’étendue de la ville de Kisangani.
<b>Patrick Maki</b>