<b><i>Capturés, le vendredi 11 mai 2018 dans l’après-midi, avec onze autres de leurs camarades, deux casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) sont toujours retenus par des présumés miliciens Maï-Maï sur la route de Kongolo, à Kalemie (Tanganyika). Du matériel militaire et des munitions appartenant à la MONUSCO ont été également saisis par les ravisseurs pendant l’embuscade.</i></b>
<i><span style="font-weight: 400;">« Ils font partie du contingent béninois. Ils quittaient Kongolo et se rendaient à Kalemie dans le cadre de la réorganisation de notre force sur le terrain. Onze autres ont été libérés le même soir. Toute la mission est mobilisée pour retrouver les deux autres »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit à ACTUALITE.CD Florence Marchal, porte-parole de la MONUSCO.</span>
<span style="font-weight: 400;">Au moins 15 casques bleus et cinq soldats congolais avaient été tués en décembre 2018 dans une autre attaque, mais cette fois-là dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Il s’agissait de l’attaque la plus meurtrière en RDC contre la Mission des Nations unies au Congo depuis son déploiement, en 1999. La Monusco est la plus grande et la plus coûteuse de toutes les opérations de l’ONU dans le monde (18 000 personnes et 1,2 milliard de dollars de budget annuel).</span>