<b>Vingt-sept travailleurs de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), kidnappés depuis 20 jours par un groupe armé dans le Parc de Kahuzi-Biega, ont été libérés ce vendredi.</b>
Retenus au nord du territoire de Shabunda, dans la province du Sud-Kivu, par un groupe armé depuis le 3 mars, ces travailleurs "<em>ont été remis aux Forces Armées (…) à Nyambembe, par l’intermédiaire d’une équipe du CICR</em>", indique un communiqué parvenu à ACTUALITE.CD.
"<i>Nous sommes satisfaits d’avoir contribué à la remise de ces personnes aux autorités</i>", a déclaré dans le communiqué David Montes, chef de la Sous-Délégation du CICR à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
La participation du CICR, à cette opération, s'est faite à la demande du groupe armé et avec l’accord des autorités provinciales, militaires et du parc, selon l’Organisation disposée à "<em>s’engager en tant qu’intermédiaire neutre pour faciliter ce type d’actions humanitaires</em>", motive le même texte.
Ces agents parmi lesquels se trouvent des gardes du parc et des membres du personnel administratif avaient été enlevés par des miliciens alors qu’ils partaient pour une mission d'inventaire de routine à l'intérieur du parc de Kahuzi-Biega.
Selon des informations recueillies par ACTUALITE.CD, les ravisseurs exigeaient une importante somme d'argent avant de libérer les otages.
Repaire de quelques groupes armés, le parc Kahuzi-Biega, créé en 1970, est couvert d'une vaste étendue de forêt tropicale primaire et est dominé par deux volcans éteints, le Kahuzi et le Biega.
Dans ce parc qui s'étend sur trois provinces (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema) dans l’Est congolais, déchiré par des conflits armés, depuis plus de 20 ans, vit l'une des dernières populations de gorilles de montagne.
<b>Christine Tshibuyi</b>