<span style="font-weight: 400;">Contrairement à Kananga qui est restée calme ce dimanche 21 janvier, la situation est tendue à Mbujimayi ce dimanche 21 janvier où les barrages sont érigés dans tous les coins de la ville. Certaines églises n’ont pas tenu leurs cultes pendant que des catholiques sont obligés de payer pour pouvoir franchir les barrières et pouvoir se rendre à la messe.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“A Kananga, c’est calme. C’est à Mbujimayi où il y a trop de problèmes. il y a des barrières partout. Les églises de réveil n’ont pas célébré leurs cultes aujourd’hui. Les catholiques qui voulaient se rendre à la messe ont été obligés de payer 1000 ou 1500 FC pour traverser les barrières. la tension est très vive de ce côté là. il y a eu beaucoup d’arrestations”, </span></i><span style="font-weight: 400;">rapporte Sosthène Kambidi, reporter d’ACTUALITE.CD dans la région.</span>
<span style="font-weight: 400;">La messe dite en la Cathédrale de Bozola a été interrompue par des tirs de gaz lacrymogène. l’officiant de la messe avait auparavant appelé, à la radio catholique, toutes les églises à se réunir normalement.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“L’armée a lancé des bombes à gaz lacrymogène à la cathédrale de Bozola où l’office religieux a été interrompu vers 12 heures 45 locale. L’Abbé Blaise Kanda qui disait la messe pendant que le gouverneur avait déployé les militaires de la garde républicaine, était auparavant passé à la radio catholique “Buena muntu”pour appeler les paroissiens à se réunir comme d’habitude”, </span></i><span style="font-weight: 400;">a dit Sosthène</span>
<span style="font-weight: 400;">Au niveau de la paroisse de Bena Tshibuabua, toujours à Mbujimayi, l’armée est entrée à l’intérieur de la paroisse et a jeté des bombes lacrymogènes. 7 personnes ont été blessées et on a enregistré beaucoup d’interpellations dont le président président fédéral du MLC.</span>