"Momemi" : L’appli qui permet de trouver un taxi au centre-ville de Kinshasa

<span style="font-weight: 400;">Le jeune entrepreneur Danny Ngeleka Kanyinda a mis en place une application mobile qui permet de trouver un taxi au centre-ville de Kinshasa. Dénommée “Momemi”, qui veut dire <strong>transporteur</strong> en lingala, l’une des langues nationales de la RDC, cette application localise le client et le chauffeur s'approche de lui grâce à Google map. Elle est disponible sous Android et Los.</span>

<span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Avec l’application dans votre téléphone, là où vous êtes, on vous localise. Dès que  vous y mettez votre destination, on vous sélectionne un chauffeur proche de la zone où vous vous trouvez et il vient vous chercher pour vous conduire à destination. Pour le moment, comme le concept est encore nouveau, nous sommes encore à 10 véhicules. Mais, déjà après juste deux semaines d’installation, nous avons atteint une centaine de clients. Nous apportons cette solution pour pallier également aux différents problèmes d’enlèvement qu’on enregistre ces derniers temps à Kinshasa surtout avec des voitures surnommées Ketch</span></i><span style="font-weight: 400;"> ».</span>

<span style="font-weight: 400;">Pour le moment la startup "Momemi" permet de couvrir la commune de la Gombe et les communes environnantes, c’est-à-dire Lingwala, Barumbu, Kintambo Magasin et autres. Pour Danny Ngeleka, la seule difficulté est que le nom de plusieurs avenues ne sont pas enregistrées par Google, mais il affirme que des solutions sont en cours pour atteindre un maximum des communes dans les jours à venir. Selon lui, il n’y a rien à craindre côté sécurité.</span>

<span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Le véhicule est suivi et on sait où il passe et les clients n’ont pas à s’inquiéter. Les chauffeurs sont bien répertoriés et nous nous sommes rassurés que le chauffeur ait un casier judiciaire vierge. Et pour la sécurité du chauffeur, nous nous assurons aussi d’avoir un minimum des détails sur le client. Il faut noter également que les prix sont flexibles. Avec les embouteillages, nous fixons un prix approximatif et nous le disons au client. Le prix peut aller à la baisse et peut-être revu à la hausse, selon le temps qu’on prend surtout avec les embouteillages</span></i><span style="font-weight: 400;"> ».  </span>

<span style="font-weight: 400;">Le jeune entrepreneur dit avoir également développé le même dispositif à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 2 janvier dernier, et compte à ce jour plus de 300 demandes. Pour la RDC, quatre personnes travaillent au quotidien pour cette petite entreprise.</span>

<b> Willy Akonda Lomanga / Desk Eco.  </b>