La marche programmée pour le 21 janvier par le Comité Laïc de Coordination (CLC) bénéficie d’appuis des partis et regroupements politiques de l’opposition. Dans un communiqué ce mardi 16 janvier 2018, la Dynamique de l'opposition appelle à participer à la marche pour "<em>libérer l'avenir du pays</em>". Le regroupement politique dirigé par Martin Fayulu Madidi appelle la Cour Pénale Internationale (CPI) à la vigilance quant à la répression qui pourrait jalonner cette deuxième manifestation après celle du 31 décembre 2017.
<i>"Aujourd'hui, plus que jamais, seule une plus forte mobilisation constitue l'arme au travers de laquelle nous pourrions répondre efficacement au devoir constitutionnel fixé à l'article 64 et ainsi faire échec au dessein machiavélique de Monsieur Kabila. Aussi, à la lumière des violences atroces et des tueries commises par les forces de défense et de sécurité contre la population civile le 31 décembre dernier, la Dynamique renouvelle-t-elle sa demande expresse de voir la Cour Pénale Internationale, les Nations Unies et l’Union Africaine mettre en garde Monsieur Kabila contre toute nouvelle violence sur les Congolais"</i>, dit le communiqué.
Pour sa part, la Démocratie Chrétienne (DC) soutient aussi l’initiative des chrétiens catholiques. Dans un communiqué, le parti d’Eugène Diomi Ndongala Nzomambu, incarcéré à la prison centrale de Makala, exige la libération des prisonniers politiques.
<i>"Le Bureau politique de la Démocratie Chrétienne (DC) invite tous les membres et sympathisants à participer massivement à la marche que comptent organiser les laïcs catholiques pour le 21 janvier, afin de manifester la volonté du peuple congolais de voir les prisonniers politiques libres. Exige la libération immédiate du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala"</i>.
Le Comité Laïc de Coordination (CLC) programme la marche le 21 janvier alors que le gouvernement l’avait mis en garde contre toute récidive et demandé à la justice de se saisir du dossier de la marche du 31 décembre.
<i>« Loin de nous intimider, le pouvoir a renforcé notre détermination et notre volonté de jouir de notre droit constitutionnel de manifester publiquement. Nul ne peut se croire plus fort que nous tous réunis. Nous irons jusqu’au bout »,</i> avait dit le CLC dans un communiqué le 13 janvier dernier.
<b>Djodjo Vondi</b>