Le MLC appelle à la tenue urgente d’une réunion technique pour arrêter un calendrier électoral

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) appelle à la tenue urgente d’une réunion technique entre les parties prenantes, la Ceni et les partenaires, pour arrêter un calendrier électoral conforme à l’accord du 31 décembre. Cette proposition fait suite à la déclaration du président de la Ceni, Corneille Nangaa, projetant les élections 504 jours après la fin complète de l’opération d’enrôlement des électeurs.

Le MLC qualifie «d’irresponsables» les propos du président de la Ceni, Corneille Nangaa, estimant que le choix «unilatéral» et «hypothétique » de la Ceni d’organiser les élections à l’horizon 2019, risque de poser des problèmes avec les majeurs de 2018.

«<em>Le MLC est de plus en plus convaincu que Nangaa, pour des raisons partisanes, prend en otage le processus électoral qu’il veut manifestement saborder. S’inscrivant en faux, le MLC estime que les élections restent le seul schéma pour une alternance démocratique pacifique et ce, dans un délai respectueux de l’esprit de la constitution et de l’accord du 31 décembre. Le MLC s’inquiète que ce choix unilatéral d’organiser les élections 504 jours après la fin hypothétique de la révision du fichier électoral risque de poser un problème d’exclusion d’une partie de la population congolaise qui aura 18 ans au 31 décembre 2018. Ainsi le MLC demande la tenue toutes affaires cessantes d’une réunion technique regroupant les parties prenantes, la Ceni et les partenaires multilatéraux afin d’arrêter un calendrier consensuel conforme à l’esprit de la constitution et de l’accord du 31 décembre 2016</em>», dit le MLC dans sa déclaration lue ce samedi 14 octobre 2017 par Fidèle Babala, l’un des secrétaires généraux du parti.

Un délai de moins de 200 jours pour la déclinaison de toutes les opérations près électorales et électorales, propose le MLC

«<em>Par ailleurs, il sied de noter que la démarche de la Ceni en ce qui concerne le fichier électoral ne nous précise pas le délai de la fin de cette opération en incluant la centralisation des données et leur consolidation après dédoublonnage. Le MLC estime que la déclinaison de toutes les opérations près électorales et électorales peut se faire dans un délai de moins de 200 jours. En effet, la compilation des activités essentielles après la clôture totale de la révision du fichier électoral peut se réaliser non pas de manière simultanée mais par chevauchement. Le déroulement de toutes ces opérations avec efficience et célérité doit être la suivante : 15 jours pour l’adoption de l’annexe à la loi électorale pour la répartition des sièges, 21 jours pour le dépôt des candidatures, 14 jours pour l’examen des candidatures et la publication par la Ceni, 7 jours pour le contentieux électoral à la Ceni, 1 jours pour la publication des listes définitives des candidats, 60 jours pour le recrutement, formation, déploiement des matériels dans les bureaux de votes, 40 jours pour la production, l’impression, l’assemblage, la livraison des bulletins et autres matériels aux bureaux de votes, 3 jours pour la distribution des matériels inclue les listes électorales et bulletins de votes aux centres de votes, 21 jours pour l’accréditation des témoins, observateurs et journalistes</em> », ajoute le MLC

<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>