Le Mouvement pour le Renouveau (RM) a précisé que son président Clément Kanku n’a jamais eu aucun entretien téléphonique avec un quelconque milicien et décline toute responsabilité directe ou indirecte de son président dans les massacres et assassinats survenus dans le Kasaï.
Dans un communiqué de presse publié ce mercredi mai 2017, le parti cher à Clément Kanku estime que la transcription et la traduction en langue française et anglaise de la conversation imputée au député national ne correspond pas à l’élément sonore d’origine en langue tshiluba.
« <i>En comparant la retranscription telle que reprise dans l’article avec l’élément sonore, force est de constater que la traduction de la conversation transcrite en langue française et en langue anglaise ne correspond nullement à l’élément sonore d’origine en langue Tshiluba sans préjudice de la contestation de l’authenticité de l’élément sonore présenté »</i> a déclaré Lucien Ingole Essekemanga, Secrétaire général du parti.
« <i>Pour peu qu’on parle Tshiluba, on comprendrait aisément que cette falsification de la retranscription ne reproduit pas fidèlement ce qui y est dit. La MR rassure l’opinion que son président n’a aucune raison de redouter d’être confronté à un quelconque élément sonore</i> », a-t-il ajouté
Pour le MR, l’article du New York Times du 20 mai 2017 a été publié dans le but de nuire à son président et de porter atteinte à son honneur. Selon le parti, le but visé est de détourner intentionnellement l’attention de l’opinion sur les réelles causes du décès des deux enquêteurs de l’ONU ainsi que les massacres dont la population Kasaienne est victime.
Le MR appelle de tous ses vœux la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale et indépendante pour que les responsabilités soient établies afin que les coupables soient déférés devant les instances judiciaires compétentes.
<strong>Christine Tshibuyi</strong>