La sécurisation du processus électoral au cœur de l'échange entre la primature et la CENI

<span class="_5yl5">Le Premier ministre, Bruno Tshibala, a reçu, ce jeudi 25 mai, une délégation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), conduite par Norbert Basengezi, son vice-président, pour faire le point sur le processus électoral. </span>

<span class="_5yl5">La délégation des membres de la CENI était venue rendre compte au Premier ministre, Bruno Tshibala, notamment de l’avancement de l’enrôlement des électeurs. </span>

<span class="_5yl5"><em>«Nous avons parlé avec le Premier ministre des avancements du processus électoral. Il a félicité la CENI parce que, hier, nous avons atteint 23 800 000 enrôlés. Nous lui avons dit que nous avons terminé dans treize provinces et nous avons commencé dans treize autres. Pour Kinshasa, c’est ce dimanche 28 mai à 7 heures du matin que nous allons commencer. Lui-même, comme chef du gouvernement, il devrait être informé pour que nous prenions des dispositions conséquentes</em> », a dit Basengezi. </span>

<span class="_5yl5">La question de la sécurisation du processus électoral était également au menu de cet échange. </span>

<span class="_5yl5">« <em>Nous avons déploré ce qui se passe au Kasaï et au Kasaï Central dans les territoires de Luilu et Kamiji. Le Premier ministre nous a rassuré que la sécurité va bientôt revenir. Il nous a aussi rassuré qu’il va mettre en application tout ce qu’il a dit dans son discours, voir dans quelle mesure organiser des élections apaisées, différentes de celles organisées précédemment. En outre, il nous a promis tout son appui, en honorant tous les engagements pris par le gouvernement, au nom de la continuité de l’Etat</em> », a-t-il indiqué. </span>

<span class="_5yl5">Pour Norbert Basengezi, les défis sont là et on doit chercher des solutions. <em>« À un certain moment, on disait qu’il n’y aurait pas d’enrôlement au Kivu. Le Nord-Kivu a plus de 4 millions d’enrôlés, le Sud-Kivu plus de 2,6 millions, le Maniema 1,1 million et l’Ituri plus de 2 millions »</em>, a-t-il dit. </span>

<span class="_5yl5">Dans le Grand Kasaï, l’insécurité a causé des dommages importants. «<em> Nous avons perdu à Dekese notre chef d’antenne, et beaucoup de matériels à Luebo et à Kabeya Kamwanga. A Dimbelenge, cinq bureaux ont été brûlés</em> », a-t-il conclu.
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