Processus électoral: l’UNC redoute une éventuelle entrave suite aux foyers des tensions à travers le pays

L’Union pour la Nation Congolaise (UNC) alerte contre les conséquences de résurgence de l’insécurité et la recrudescence des foyers des tensions  à travers le pays. Pour le parti de Vital Kamerhe, il faut que le gouvernement agisse avec fermeté avant que la situation ne devienne «pire».

«L’UNC constate la recrudescence des foyers d’insécurité et des violences accompagnés de morts d’hommes et d’autres violations des droits de l’homme  à l’Est, au centre et à l’ouest de la République et à Kinshasa la Capitale. Consternée, l’UNC s’interroge sur les motivations de tous ces foyers des tension en ce moment. Elle demande au gouvernement d’agir avec plus de fermeté en mettant un terme aux foyers des tension qui pullulent de manière à briser le cycle électorale», indique une déclaration de la direction politique de l’UNC rendue publique par son porte parole Jolinho Makelele.

Dans le même optique, l’UNC bannit toute initiative qui viserait à «primer» les instigateurs de l’insécurité dans différentes parties de la RDC.

« Pour l’UNC, il faut en arriver à une rupture totale consistant à récompenser les rebelles ou les groupes armés qui tuent dans le seul but d’avoir leur part dans le partage du pouvoir », a conclu cette formation politique dirigée par Kamerhe.

Depuis le début de l’année 2017, le Kongo central dans l’ouest du pays, l’espace Kasaï au centre du pays et la ville de Kinshasa sont secoués par de nombreux cas d’affrontements entre d’une part les adeptes du mouvement politico-religieux BDM et d’autre part des miliciens Kamuina Nsapu et les forces de sécurité causant morts d’hommes. Cette situation vient de s’ajouter aux nombreux foyers des tensions dans l’Est du pays, caractérisés par l’activisme des groupes armé étrangers et nationaux.
Stanys Bujakera