UE : « Ni la disparition de Tshisekedi ni la situation sécuritaire ne peuvent bloquer l’alternance en RDC »

L’Union européenne a souligné ce lundi 6 mars 2017 l’importance d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016.

<em>« L'UE souligne l'urgence de la mise en œuvre effective de l'accord par toutes les parties prenantes, en particulier la Majorité présidentielle, afin d'aboutir aux élections avant la fin de 2017 et donc à une pleine légitimité constitutionnelle. La récente nomination d'un nouveau président du Conseil des Sages du Rassemblement, qui également remplira la fonction de président du Conseil National de Suivi de l'Accord (CNSA), constitue dans ce sens un premier pas, »</em> a déclaré le Conseil de l'Union européenne dans un communiqué.

Pour le Conseil, aucun prétexte ne peut favoriser la non-application de l’Accord du 31 décembre.

<em>« Ni la disparition du leader de l'opposition Etienne Tshisekedi, ni la situation sécuritaire ne doivent offrir de prétexte pour remettre en question ce processus qui doit mener à une alternance démocratique et pacifique du pouvoir.»</em>

Dans  le même document, l'UE réitère son « plein soutien » au rôle de médiation joué par la Conférence des évêques catholiques (CENCO), <em>« dont l'autorité morale, l'impartialité et la légitimité sont indispensables à la réussite du processus et sont reconnues par tous les acteurs congolais ».</em>