La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) dit redouter « une planification en vue de retarder ou d’empêcher la tenue des élections ». Les évêques l’ont signifié ce lundi 27 février 2017 dans une déclaration faite au cours d’une conférence de presse.
« <em>Nous sommes profondément peinés de constater la multiplication des foyers d’insécurité et de violences qui se généralisent sur la quasi-totalité du territoire national et donnent à penser à un plan de balkanisation de la RDC (...). Dans des provinces, nous déplorons des milliers de morts, l’instrumentalisation des mineurs doublement victimes de leur enrôlement par les milices et de la répression de forces de l’ordre, l’interruption de la scolarité, le manque d’assistance humanitaire, le risque imminent de famine (…). C’est une véritable tragédie. Est-ce un hasard que tout cela survienne en cette période préélectorale ? Nous redoutons une planification en vue de retarder ou d’empêcher la tenue des élections</em>», a relevé l’épiscopat.
Les évêques attribuent cette situation notamment à l’insécurité et l’impunité qui gangrène l’administration étatique congolaise.
<em>« Cette insécurité est due à plusieurs facteurs dont le déficit dans la gestion administrative de l’État, l’impunité favorisant le laisser-aller, la politisation et l’instrumentalisation du pouvoir coutumier et la porosité des frontières de notre pays,»</em> a ajouté la CENCO.
L’épiscopat a également lancé un message ferme à l’endroit des parties prenantes aux discussions sur l’arrangement particulier devant permettre la mise en œuvre de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
<em>« Nous disons non au blocage de l’application intégrale et rapide de l’Accord du 31 décembre 2016 ».</em>
Franck Ngonga (<span class="DashboardProfileCard-screenname u-inlineBlock u-dir" dir="ltr"><a class="DashboardProfileCard-screennameLink u-linkComplex u-linkClean" href="https://twitter.com/franck_ngonga" rel="noopener">@<span class="u-linkComplex-target">franck_ngonga)</span></a> </span>