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Lumeya Dumaleghi : «Si Kabila ne tient pas compte de la lettre de Tshisekedi, le Rassemblement n’entrera pas dans les institutions »
Femme
- Politique
- Dimanche 26 février 2017 - 09:43
Député national et membre de la Dynamique pour l’unité d’action de l’opposition et aussi membre du Rassemblement, Lumeya Dumaleghi "Lionceau" a répondu aux questions d’ACTUALITE.CD quant à l’unité du Rassemblement, aussi à propos de la lettre que Tshisekedi avait laissée aux évêques pour la nomination du nouveau Premier ministre.
<strong>Tshisekedi a laissé une lettre, vous vous en savez un peu plus ?</strong>
Nous ne connaissons pas son contenu. Mais ce qui est acquis aujourd’hui c’est qu’il ya cette lettre. Alors en tant que Rassemblement, nous devons tenir au prix des sacrifices à ce que cette lettre soit respectée. Nous n’allons pas changer son contenu dès qu’elle sera rendue publique. Celui qui y a été désigné pour conduire la transition en tant que Premier ministre, c’est lui qui va le faire. Nous ne voulons pas un Premier ministre affaibli pour avoir été choisi non pas par le Rassemblement mais par la mouvance présidentielle. Si la Majorité présidentielle refuse de mettre en application le testament laissé par Tshisekedi, nous allons nous préparer aux élections. Parce qu’à Genval nous n’y étions pas pour diriger le gouvernement pendant la transition. Pour nous, c’était l’alternance. Alors nous pouvons l’obtenir sans passer par le gouvernement de la transition. Donc nous pouvons laisser à la Majorité les institutions et nous nous engageons à la préparation des élections en 2017, comme prévu par l’accord.
<strong>Donc au cas où la lettre n’est pas respectée, le Rassemblement n’entrera pas dans les institutions ?</strong>
Le Rassemblement n’entrera pas dans les institutions parce qu’avant de le faire, l’accord doit être respecté en nommant un Premier ministre issu du Rassemblement. Si cela n’est pas fait alors ça ne sert à rien d’être dans le gouvernement. Vous savez notre entrée au gouvernement causera beaucoup de problèmes. Il n’y aura plus assez de place. Nous aurons assez de grilles au sein de la plateforme et cela va nous fragiliser. Nous devons donc opter pour la préparation des élections en 2017. Cela jouera en notre faveur.
Stanys Bujakera
