Didier Reynders, ministre Belge des affaires étrangères, a annoncé sa volonté de mettre le dossier de violences au Kasaï-central à l’agenda de la prochaine réunion des ministres européens des Affaires étrangères le 7 mars.
S’exprimant au Parlement belge, le chef de la diplomatie a souligné l’importance des sanctions individuelles. Il a également demandé une enquête internationale indépendante sur les violences liées au phénomène Kamuina Nsapu.
M. Reynders a souhaité que l’enquête annoncée par les autorités congolaises ne soit pas qu'une « promesse en l’air». Il a en parallèle instruit l’ambassadeur du Royaume de Belgique accrédité à Kinshasa de prendre langue avec la ministre congolaise de droits de l’homme.
Didier Reynders a également plaidé en faveur de la révision du mandat de la MONUSCO et un renforcement du soutien au processus de paix.
Les violences au Kasai-central ont causé plusieurs centaine de morts depuis la moitié de l’année 2016.
Franck Ngonga (<span class="DashboardProfileCard-screenname u-inlineBlock u-dir" dir="ltr"><a class="DashboardProfileCard-screennameLink u-linkComplex u-linkClean" href="https://twitter.com/franck_ngonga" rel="noopener">@<span class="u-linkComplex-target">franck_ngonga)</span></a> </span>