<em>Update.</em>
Sept militants du Mouvement lutte pour le changement (LUCHA) dont certains de <em>Il est temps</em>, interpellés par la police alors qu’ils étaient en sit-in le 22 février devant l’hôtel de ville de Kinshasa, viennent d’être transféré au Parquet de la Gombe. Cette interpellation est intervenue pendant que ces militants, au moins 15, protestaient contre l’insalubrité dans la ville de Kinshasa.Cette manifestation n’était pas autorisée par les autorités de la ville qui depuis septembre 2016 avaient interdit toute manifestation sur la voie publique. La Lucha, elle, se disait non concernée par cette mesure car selon elle, elle viole les prescrits de la Constitution.
Dans une correspondance adressée au gouverneur André Kimbuta, ce mouvement citoyen justifiait à travers cette action vouloir dénoncer « l’inaction » de l’autorité urbaine dans l’assainissement de la ville.
« Considérant que chaque citoyen a le droit de vivre dans un environnement propre conformément à l’article 53 de la Constitution, la LUCHA au travers cette action citoyenne va interpeller et dénoncer l’inaction de l’autorité urbaine qui a les compétences d’assainir la ville de Kinshasa afin de redorer son image de Kin la belle », écrivait Lucha dans un communiqué Lundi.
Christine Tshibuyi