Alors que les Etats-Unis d’Amérique, la France, l’Union Européenne et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont explicitement demandé aux autorités de la RDC d’enquêter sur la vidéo montrant des présumées FARDC en train de tuer des civils «non armés» assimilés au miliciens Kamuina Nsapu au Kasaï Central, le gouvernement fixe l’opinion.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 20 février, l’exécutif national rappelle que la RDC n’est pas une exception en matière de droit international.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">«Dès lors, elle (RDC) ne peut que s'en tenir aux principes du droit universel de la preuve qui incombe à l’accusateur. A propos des prétendues exécutions extrajudiciaires alléguées dans des images d’amateurs anonymes, il ne lui revient pas de prouver l’innocence des FARDC qui auraient paradoxalement, signé de tels crimes. Il appartient aux accusateurs jusque-là inconnus, de prouver ces faits afin que tous les éléments incriminés en répondent conformément à la loi», précise le communiqué.
</blockquote>
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Patrick Maki (@PatrickMAMS7)