Le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, a souhaité que le nouveau Premier ministre soit rapidement désigné afin de faire baisser la tension remarquée notamment ce weekend avec l’attaque de la Paroisse Saint Dominique de Limete.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Nous invitons instamment les uns et les autres à faire preuve de sagesse, de retenue, d’esprit démocratique pour résoudre la question relative à la désignation du Premier ministre et aux autres questions connexes, en vue de décanter la crise qui ne fait que durer et risque de mettre en péril la tenue des élections prévues à la fin de cette année selon les accords de la Saint Sylvestre dont le peuple congolais attend urgemment l’application, » </em>a dit l’Archevêque de Kinshasa dans un message ce dimanche 19 février 2017.</blockquote>
Le Cardinal regrette que l’Eglise catholique soit visée,<em> « de manière intentionnelle, pour torpiller sa mission de paix et de réconciliation. </em>» Monseigneur Monsengwo a réitéré son soutien à la CENCO <em>« et tous ses efforts pour l’avènement d’un Etat de droit afin que les institutions destinées à gérer le pays soient mises en place. »</em>
Il a également souligné la responsabilité historique des politiciens dans cette crise.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« Pour rappel, la Cenco ne joue qu’un rôle de médiateur. Il appartient aux hommes politiques de reconnaître avec humilité, devant la nation et la communauté internationale, leur velléité politique et la turpitude de leurs choix nombrilistes qui conduisent à l’impasse ou au blocage des institutions. Ils en assumeront la responsabilité devant l’histoire. »</blockquote>
Pour rappel, dans le Kasai central, une partie du Grand Séminaire de Malole a été incendiée par des inciviques samedi 18 février 2017. Le dimanche 19 février 2017, la paroisse saint Dominique de Limete à Kinshasa a été saccagée par une vingtaine de jeunes.
Le même jour, la communauté des Pères Oblats à la 10ème rue résidentielle, dans la même commune, n’a pas été épargnée.