Vidéo Fardc : Le Rassemblement condamne la "légèreté" de la réaction du gouvernement

Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop) s'est profondément indigné à la vue des images réalisées par les éléments présumés FARDC dans une opération contre des présumés adeptes de Kamuina Nsapu.

Dans un communiqué signé par ses différentes composantes ce samedi 18 février 2017, le Rassemblement dit avoir découvert avec effroi ces images qui ont fait le tour des réseaux sociaux et dénonce "la légèreté" de la réaction du gouvernement à cet effet.

"Le Rassemblement condamne la légèreté avec laquelle le gouvernement réagit dans une logique de défis permanent aux massacres commis en RDC, et particulièrement au Nord Kivu, Tanganyika, Ituri, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Kongo Central et même à Kinshasa", ont soutenu les plateformes du Rassop

Le Rassemblement s'insurge contre ce qu'il qualifie de "négationnisme systématique des crimes" qui s'installe, selon lui, dans le chef du gouvernement congolais, le considérant comme un outrage au peuple congolais

"Plus grave encore, en s'installant dans un négationnisme systématique des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, le Gouvernement de la République outrage délibérément le peuple congolais et viole ses engagements internationaux en matière de respect des droits de l'homme et du droit de la guerre", accuse-t-il.

Appelant au sens de l'honneur qui devrait "désormais" guider les actions en réponse à de tels actes, le Rassemblement interpelle Joseph Kabila en son rôle de chef de l'Etat et particulièrement Commandant suprême des Forces armées

"Le Rassemblement interpelle le Président de la République, Chef de l'Etat et commandant suprême des Forces Armées et déplore son silence de plus en plus accablant"

Dans cette vidéo, des hommes en uniformes des FARDC tiraient à bout portant sur des civils non-armés, présentés comme des miliciens Kamuina Nsapu.

Pour Lambert Mende, il s'agit d'un montage réalisé par les "pourfendeurs du gouvernement", rejetant la responsabilité sur un proche de Moïse Katumbi.

Jacques Kini