A l’issue de la rencontre ce vendredi 17 février avec les évêques de la CENCO, Christophe Lutundula, cadre du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a affirmé à ACTUALITE. CD que leur plateforme a respecté l’accord du 31 décembre en proposant le nom d’un premier ministre (Félix Tshisekedi) à la médiation.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« Je crois qu’il n’y a pas deux façons de débloquer la situation que de respecter la lettre et même l’esprit de l’Accord. Il y a donc deux devoirs : le premier, celui de présenter le premier ministre. Nous avons accompli ce devoir là à travers la lettre du Président Tshisekedi qui date d’ailleurs de trois même quatre semaines. Cela, à la demande unanime de toute les composantes du Rassemblement. Nous l’avons déposé à la médiation et nous avons demandé à ce que la CENCO fasse son travail c-à-d amener ce dossier au Président de la République. Il reste le deuxième devoir qui évidemment relève du Président de la République de pouvoir nommer le premier ministre. S’il y a blocage, je crois que le blocage se trouve maintenant au niveau de l’accomplissement du deuxième devoir » a t-il déclaré.
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Pour le député Lutundula et cadre du G7, le Rassemblement attend obtenir le déblocage du Président de la République et non de sa famille politique.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« C’est lorsque les évêques amèneront le dossier chez le Président et que lui a des objections, elles nous seront notifiées. L’accord ne dit pas, présenté par le Rassemblement et nomme par la Majorité Présidentielle. Autant lui (Président de la République) a le pouvoir de nommer, autant dans la convention, on a reconnu au Rassemblement seul, l’initiative et la présentation du premier ministre à la nomination. Si le Président refuse parce que sa famille politique lui demande, il aura créé une crise politique, c’est clair », a tranché Christophe Lutundula.
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Rachel Kitsita et Patrick Maki