<span style="font-weight: 400;">Samy Badibanga a quasiment bouclé ses consultations. Presque tous les cadors politiques ayant participé au dialogue politique de la Cité de l’Union africaine ont donné leurs avis. Le Premier ministre issu de l’accord politique du 18 octobre attend maintenant rencontré Joseph Kabila avec une proposition concrète d’une charpente du nouveau gouvernement. </span>
<span style="font-weight: 400;">Des informations parvenues à ACTUALITE.CD, on apprend qu’il s’agira d’un exécutif composé d’environ 64 membres dont quatre vice-premiers ministres et cinq ministres d’Etat, trente-six ministres et dix-huit vice-ministres. Des noms comme Evariste Boshab (PPRD), Pierre Kangudia (UNC), Luigi Gizenga (Palu), Michel Bongongo (UFC), Azarias Ruberwa (RCD), Madeleine Kalala (Société civile), Lambert Mende (CCU), Modeste Bahati (AFDC) et Raymond Tshibanda (ULDC) reviennent avec insistance comme futurs acteurs majeurs du prochain gouvernement. Une </span>
<b>Mais pourquoi ça traîne ?</b>
<span style="font-weight: 400;">Une source de la Majorité présidentielle qui s’est confiée exclusivement à ACTUALITE.CD croit savoir que si la composition du nouveau gouvernement n’est toujours pas connue, c’est parce que Joseph Kabila et sa famille politique attendent toujours un signe du Rassemblement.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« L'ouverture est toujours d’actualité. Voilà pourquoi on a élargi le gouvernement de 55 à 64 membres, c'est pour incorporer les membres du Rassemblement au gouvernement de Badibanga,»</span></i><span style="font-weight: 400;"> ajoute la même source. </span>
<span style="font-weight: 400;">Pour sa part, le Rassemblement a tenu une réunion ce lundi 28 novembre 2016 à la résidence d’Etienne Tshisekedi pour aplanir les divergences au sujet du fameux document remis à la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) sur l’après 19 décembre. Le Rassemblement ne se contenterait pas d’une participation au gouvernement. La plateforme dirigée par Etienne Tshisekedi insiste sur la recomposition de la CENI et la gestion consensuelle d’appareils majeurs de l’Etat pendant la période transitoire, qui ne devrait pas dépasser 2017.</span>