Vital Kamerhe a été reçu par la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) ce jeudi 22 septembre 2016. Rien n’a filtré de la rencontre de la rencontre.
Au sortir de cette rencontre, l’Abbé Donatien Nshole, premier secrétaire général adjoint de la CENCO s’est confié à ACTUALITE.CD.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Les raisons pour lesquelles nous avons suspendu (notre participation) ne sont pas encore dépassées : Il y a le deuil, mais il y a aussi la recherche d’un consensus plus large. Les évènements du 19 et du 20 septembre parlent assez pour comprendre que si on clôture le Dialogue sous ce format une bonne partie d’acteurs politiques et de la population ne se sentiraient pas concernés par ce Dialogue. On aurait fini le Dialogue, mais pas la crise. La CENCO a souhaité un Dialogue qui serait un lieu pour trouver les solutions aux problèmes (…). C’est un appel aux uns et aux autres. On doit comprendre que l’heure est grave. Le sang a trop coulé. Chacun doit être responsable d’un avenir meilleur de ce pays. Voilà pourquoi les évêques ont suspendu leur participation pour rechercher un consensus plus large pour sauver le Congo. »</em></blockquote>
Comme l’avait dit à ACTUALITE.CD l’abbé Donatien Nshole, le sang qui a coulé les 19 et 20 septembre 2016 est un signe de temps et l’église est à l’écoute de ses fidèles et vit avec ses fidèles. Avec cette position, on voit mal la CENCO revenir à ce forum politique qui est censé se terminer ce weekend.
Stany Bujakera Tshiamala