La situation sécuritaire dans la ville de Kinshasa a eu raison de la poursuite (et la fin ?) des travaux du Dialogue politique national à la Cité de l’Union africaine. Annoncée pour ce matin à 10H00, la séance a été renvoyée à vendredi. Les co-modérateurs se sont entendus avec le facilitateur pour observer la suite des évènements dans la capitale.
<em>« Nous ne pouvons pas continuer à travailler dans ce climat, »</em> a dit un proche de Vital Kamerhe.
Des sources proches de la Conférence épiscopale nationale du Congo, on apprend également que les évêques hésitent sur leur présence à ce forum eu égard à la réaction de la rue depuis lundi 19 septembre. Pour rappel, au cours d’une conférence de presse organisée le 6 septembre 2016 à Kinshasa, la CENCO avait insisté sur le respect du cadre constitutionnel pendant les travaux du Dialogue.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-center width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="center" data-width="100"><em>« Un dialogue dans le respect de la constitution. Pour la CENCO, le Dialogue devrait se dérouler dans le respect absolu du cadre constitutionnel. Seul un dialogue qui respecte la constitution, socle de notre jeune démocratie, en particulier dans ses articles verrouillés ayant trait au mandat présidentiel et l’alternance démocratique au pouvoir est capable de ramener la paix (…) La CENCO ne pourra pas maintenir sa participation à ce dialogue si le respect de ces mesures fondamentales n’était plus respectée,»</em> disait la CENCO dans un communiqué.</blockquote>
Un autre communiqué est attendu cet après-midi
De retour de la Cité de l’Union africaine, Patient LIGODI