Kamerhe regrette les morts et demande « encore » aux opposants de rejoindre le Dialogue

Dans un message rendu public mardi 20 septembre 2016, Vital Kamerhe a dit exprimer sa profonde peine suite à la mort « d'une dizaine des compatriotes » 19 septembre 2016.

<em>« Les événements de ce 19 et 20 septembre auraient pu être évités si nous avions tous choisi de quitter nos positions extrêmes pour privilégier la solution la moins coûteuse en vies humaines et en pertes matérielles... Les risques que cela se répète sont encore grands. Risques de perturber la quiétude des congolais qui paient déjà au plus fort le prix de leur survie. Il est temps et plus que temps de faire preuve de patriotisme. »</em>

Alors que le Dialogue est censé se clôturer ce vendredi 23 septembre, donc un seul jour de travail, Vital Kamerhe a réitéré son appel à ses compères de l’opposition.

<em>« C’est pourquoi je lance encore une fois un cri de cœur à tous nos compatriotes que j’exhorte à choisir la voie de la paix et non la violence. Je les invite de nouveau à se joindre à nous dans le dialogue  pour qu’ensemble nous puissions rencontrer les attentes des congolais qui aspirent à la paix (…) Comme je l’ai dit à l’ouverture des travaux de ce dialogue, certains choisissent de commencer par la guerre pour finir par le dialogue mais nous avons opté pour le dialogue parce que nous connaissons bien les méfaits de la guerre que nous avons tous vécu dans notre chaire. »</em>

Il a expliqué une de fois de plus la raison pour laquelle il se trouve dans ce forum.

<em>« Le dialogue dans lequel nous sommes engagés devrait nous permettre d’aller vite aux élections. Nous voulons vite y aller en nous assurant que ces élections sont inclusives, transparentes et crédibles.  Qu’elles pourront véritablement refléter la volonté du peuple souverain après le gâchis de 2011... Le plus important dans les élections ce n'est pas seulement le fait de voter mais surtout de voir son candidat obtenir les voix qu'il a méritées. C'est pour ces élections que nous sommes ici, c'est pour relever ce défi que nous acceptons un compromis que nous n'aurions pas dû accepter en temps normal. »</em>

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