<em>Vital Kamerhe a demandé la suspension du dialogue pour tenter de convaincre le G7 et l’UDPS. Après s’être vu fermé la porte par Peter Kazadi, le conseiller politique d’Etienne Tshisekedi, le Président de l’UNC aura du pain sur la planche avec le G7. Lisez plutôt cette tribune envoyée à ACTUALITE.CD par Olivier Kamitatu, vice-président du G7.</em>
Vital Kamerhe doit chercher la solution chez Joseph Kabila et non au G7 ou auprès de l'UDPS. Les préalables ont été fixés et rappelés à maintes et reprises par le Rassemblement. Des mesures de libération ont été prises par le pouvoir. Elles ne sont que des leurres, de la poudre aux yeux jetée par le régime au visage de la Communauté Internationale pour s'exonérer de sa responsabilité dans la fermeture de l'espace politique. Les arrestations qui se sont multipliées au Katanga, les condamnations de Huit Mulongo et d'autres manifestants, les déclarations hostiles du pouvoir à l'endroit de Moise Katumbi ont levé les derniers doutes de ceux qui ont cru au discours d'apaisement du pouvoir.
Quatre préalables sont et demeurent non négociables :
<ul>
<li>Le retour de Moise Katumbi en homme libre en RDC pour participer au dialogue</li>
<li>La libération sans condition de Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi, Huit Mulongo et de tous les détenus politiques</li>
<li>La fin des dédoublements des partis politiques (MSR, ARC, pdc, Aco, etc.)</li>
<li>La réouverture des médias fermés notamment ceux de Moise Katumbi.</li>
</ul>
A ces conditions, on peut évoquer une participation au dialogue selon la résolution 2277.
Enfin, le peuple congolais doit pouvoir suivre les débats en direct. Il ne faut plus rien cacher à la population qui exige le respect de la constitution !
Olivier Kamitatu, vice-président du G7 et président d'ARC.